La chute thermale de Mugara se situe sur la colline Mugara, en zone Gatete, dans la province de Rumonge. Ce site naturel, niché dans une région verdoyante marquée par des plantations de palmier à huile, est fréquenté par des visiteurs locaux et étrangers attirés par ses eaux chaudes.
Accès au site
Pour rejoindre la chute thermale, il faut partir du chef-lieu de Rumonge et emprunter la route Rumonge – Nyanza-Lac. Après environ 12 km et la traversée de la rivière Buzimba, on atteint la colline Mugara. De là, une route en terre battue d’environ 6 km conduit au site. Cette route, bien que réhabilitée dans le passé, est aujourd’hui en mauvais état, ce qui complique l’accès, notamment en saison sèche.
Aménagements et infrastructures
Plusieurs installations ont été mises en place : une grande piscine carrelée, plusieurs petits bassins pour accueillir des groupes restreints, ainsi qu’un espace dédié aux massages. Un secteur réservé aux femmes, jeunes mamans et fillettes garantit leur intimité. Un hôtel privé à proximité offre des possibilités d’hébergement pour les visiteurs.
Vertus thérapeutiques
Les eaux thermales de Mugara sont reconnues localement pour leurs propriétés relaxantes et curatives. De nombreux visiteurs témoignent d’améliorations de leur état de santé après plusieurs bains, notamment en ce qui concerne des troubles liés aux rhumatismes et aux affections nerveuses. Les massages réalisés après la baignade contribuent également au bien-être ressenti.
Tarification et impact local
L’accès au site est soumis à des tarifs différenciés : entre 2 000 et 3 000 BIF pour les nationaux selon les jours, 20 000 BIF pour les visiteurs africains et 10 dollars américains pour les autres étrangers. Les habitants de Mugara bénéficient d’un accès gratuit le matin et le soir.
Cette activité génère des revenus pour la commune et la province, profitant également aux hébergeurs et commerçants locaux.
Points à améliorer
Malgré son potentiel, le site est confronté à plusieurs difficultés : l’état dégradé de la route d’accès, l’insuffisance des infrastructures d’hébergement et de restauration, ainsi que l’absence de personnel médical sur place pour encadrer les visiteurs, notamment ceux présentant des pathologies particulières.
Une meilleure organisation concernant l’hygiène, la tenue vestimentaire et le respect des usagers pourrait aussi contribuer à une meilleure expérience sur le site.
Les autorités provinciales cherchent à mobiliser des partenaires pour moderniser le site, améliorer les infrastructures et assurer un encadrement sanitaire adapté, tout en valorisant ce patrimoine naturel dans le respect des usagers et de la culture locale.
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