Le Burundi dispose de plusieurs modes de transport pour faciliter les déplacements de ses habitants et de ses visiteurs. Que ce soit par voie terrestre, lacustre ou aérienne, le transport au Burundi offre des options variées et adaptées aux besoins de chacun.
Le transport terrestre AU BURUNDI
Le transport terrestre est le mode de transport le plus utilisé au Burundi, que ce soit pour les trajets urbains ou interurbains. Le pays compte environ 14 000 km de routes, dont 12 % sont asphaltées. Le réseau routier relie les principales villes du pays, ainsi que les pays voisins comme le Rwanda, la Tanzanie et la République Démocratique du Congo.
Pour se déplacer sur les routes burundaises, plusieurs options sont possibles :
- Les bus communs : ce sont des minibus qui assurent le transport en commun dans les villes et entre les villes. Ils sont généralement bondés, surchargés et mal entretenus, mais ils sont bon marché et pratiques. Ils circulent selon des itinéraires fixes, et s’arrêtent aux stations de bus.
- Les taxis voitures : ce sont des voitures particulières qui proposent des services de taxi à la demande. Ils sont plus confortables et plus rapides que les bus communs, mais aussi plus chers. Ils peuvent être réservés par téléphone ou par application mobile, ou bien hélés dans la rue. Ils utilisent des compteurs ou négocient le prix de la course à l’avance.
- Les taxis motos : ce sont des motocyclettes qui offrent des services de taxi à la personne. Ils sont très populaires à l’intérieur des quartiers, car ils sont rapides, agiles et capables de se faufiler dans le trafic. Ils sont également moins coûteux que les taxi voiture, mais plus risqués et c’est pour cette raison même qu’elles sont interdites en centre-ville de Bujumbura. Ils sont équipés de casques pour les passagers et respectent le code de la route.
- Les taxis vélos : ce sont des vélos équipés d’un siège pour transporter un passager. Ils sont surtout présents dans les zones rurales, où les routes sont moins praticables. Ils sont écologiques, économiques et conviviaux, mais ils sont lents et fatigants. Ils sont souvent utilisés pour les courtes distances ou les trajets touristiques.
- Les bajajs (tuktuks) : ce sont des tricycles motorisés qui assurent le transport de deux ou trois passagers. Ils sont très répandus dans les villes de l’intérieur du pays et autour de la ville de Bujumbura, où ils sont une alternative aux taxis motos. Ils sont plus stables et plus confortables que les taxis motos, mais aussi plus lents et plus bruyants. Ils sont souvent décorés de couleurs vives et de slogans. Ils sont accessibles et bon marché, mais il faut négocier le prix avant de monter.
Le transport lacustre DU BURUNDI
Le transport lacustre est le mode de transport qui permet de se déplacer sur le lac Tanganyika, le plus grand lac du Burundi. Le port national du Burundi est le port de Bujumbura, situé sur les rives du lac Tanganyika. C’est le seul port du pays et il joue un rôle important pour le commerce et le transport avec les pays voisins. Il a une capacité de 500 000 tonnes par an.
Le port de Bujumbura est actuellement en cours de réhabilitation et de modernisation, grâce à un financement du gouvernement du Japon. Il comprend la construction d’un chantier naval, d’un terminal à conteneurs, la déviation du canal de Buyenzi et le dragage du bassin portuaire. L’objectif est d’améliorer la sécurité, la performance et la compétitivité du port, ainsi que de réduire les coûts de transport pour les opérateurs économiques.
Le port de Bujumbura est un secteur en pleine évolution, qui a battu son record de trafic en 2020, avec plus de 300 000 tonnes de marchandises traitées. Le port accueille des bateaux de différentes tailles et de différentes provenances, notamment de la Tanzanie, de la Zambie, de la République Démocratique du Congo et de l’Europe. Le port propose également des services de ferry, de bateau rapide et de pirogue pour les voyageurs qui veulent découvrir le lac Tanganyika.
Le port de Bujumbura est donc un atout majeur pour le Burundi, qui cherche à se désenclaver et à se développer. Le port contribue à l’intégration régionale, à la diversification économique et à la création d’emplois. Le port est aussi un lieu de culture et de tourisme, qui offre une vue imprenable sur le lac et ses environs.
Pour se déplacer sur le lac Tanganyika, plusieurs options sont possibles :
- Les ferries : ce sont des bateaux à grande capacité qui assurent le transport de passagers et de marchandises entre les ports du lac. Ils sont réguliers, fiables et sécurisés, mais ils sont lents et parfois bondés. Ils desservent notamment les villes de Bujumbura, Kigoma, Mpulungu et Uvira.
- Les bateaux rapides : ce sont des bateaux à petite capacité qui proposent des services de transport rapide et personnalisé sur le lac. Ils sont confortables, rapides et flexibles, mais ils sont chers et soumis aux conditions météorologiques. Ils peuvent être loués auprès des agences de voyage ou des hôtels situés au bord du lac.
- Les pirogues : ce sont des embarcations traditionnelles à rames ou à voile qui servent au transport local ou à la pêche sur le lac. Elles sont authentiques, bon marché et pittoresques, mais elles sont instables et peu sûres. Elles sont utilisées par les habitants du lac ou les touristes aventureux.
Le transport aérien au burundi
Le transport aérien est le mode de transport qui permet de se rendre au Burundi ou d’en partir. Le Burundi dispose d’un seul aéroport international, situé à Bujumbura, la capitale du pays. Il accueille des vols réguliers ou charters en provenance ou à destination de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient.
Pour se déplacer par voie aérienne, les compagnies aériennes internationales sont nombreuses et variées, et offrent des services de qualité et de sécurité. Parmi les compagnies qui desservent le Burundi, on peut citer Brussels Airlines, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, RwandAir ou Air Tanzania.
En résumé
Dans l’ensemble, le secteur des transports au Burundi joue un rôle crucial en facilitant la mobilité, le commerce et le tourisme, contribuant au développement du pays et à son intégration dans l’économie mondiale. Alors que les infrastructures continuent de s’améliorer et que les services s’étendent, le transport au Burundi est en passe de connaître de nouveaux progrès dans les années à venir.
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Informations intéressantes !
Il faut quand même le transport des passagers lacustre.